Merci à Denis Jacob de nous avoir permis la parution de ces témoignages du passé.
Merci à Denis Jacob de nous avoir permis la parution de ces témoignages du passé.
ARRIANCE,
Ce petit village se situe à 2 km de l’axe Pont à Mousson-Saint Avold, cette proximité permet ainsi un accès rapide vers les métropoles sans les désagréments d’une circulation routière soutenue dans le village.
Sis entre les communes de Many, Herny et Chanville, Arriance est à 12 km de Rémilly et de Faulquemont.
Notre village compte une superficie de 6.98 km² et une altitude variant de 233 à 294 m suivant l’endroit où l’on se situe.
Sa latitude est de 49°01’05″ Nord pour une longitude de 6°29’50″ Est.
Les commissions du conseil municipal 2020.
Commission des travaux et d’appel d’offre : responsable : Arnould Armand, Gandar Simon, Hentzien Lucas, Gandar Noël, Jacob Jean-Marc.
Commission des finances: responsable : Jacob Jean-Marc, Morainville Martine, Etienne Bernard, Royer Marie-Christine, Vilbois Caroline.
Commission des affaires scolaires périscolaire vie associative: responsable Morainville Martine, Royer Marie-Christine, Vilbois Caroline,Jacob Jean-Marc
Commission information municipale bulletin site internet: responsable : Royer Marie-Christine, Etienne Bernard, Vilbois Caroline, Morainville Martine, Jacob Jean-Marc
Commission amélioration du cadre de vie responsable : Pidolle Christophe, Gandar Noël, Vilbois Caroline, Jacob Jean-Marc
Commission cimetière église conseil de fabrique: responsable: Gandar Simon, Morainville Martine, Jacob Jean-Marc.
Commission entraide et solidarité : responsable : Etienne Bernard,Morainville Martine, Royer Marie-Christine, Jacob Jean-Marc
Ouvrier communal: responsable : Arnould Armand, Martinez Thomas.
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Conseil municipal du 28 Mai 2020
Conseil municipal du 29 Juillet 2020
Conseil municipal du 12 Octobre 2020
Conseil municipal du 17 Janvier 2021
Expulsés pour Arriance livret d’Espalion
Espalion et Arriance, un rapprochement dû à l’Histoire
Quel lien rapproche cette ville d’Aveyron et le village mosellan distants de près de 800km ?
De passage en Lorraine, la conseillère municipale aveyronnaise, Francine Druon s’est arrêtée au village pour découvrir le vitrail offert par Espalion à l’église d’Arriance. Le lien entre les deux communes s’est tissé en 1940 quand Espalion, – ainsi que des villes du Lot-, a accueilli les Arriançois chassés par l’occupant allemand. Les familles expulsées ont retrouvé le sol mosellan en 1945, ce fut le cas de la famille Troester.
Claude Troester est né à Espalion en 1942. En automne dernier, il est intervenu auprès des collégiens aveyronnais pour partager ses souvenirs.
‹‹Mon père, Georges Troester, expulsé d’Arriance, s’est marié à une Espalionnaise. En 1945, mes parents ont quitté Espalion en compagnie des autres réfugiés pour revenir à Arriance, village adopté par la commune d’Espalion le 22 juillet 1945 par décision du conseil municipal. Comme la maison de mes parents était détruite, nous avons été hébergés chez Alphonse Jacob, forgeron.››
Francine Druon, conseillère municipale, est en charge du patrimoine à Espalion. Depuis quelques années, elle correspondait avec Georges Jacob afin de préparer, avec les élèves, une exposition retraçant la solidarité qui unit les deux communes. Marthe Lallement, du Conseil de Fabrique d’Arriance a ouvert les portes de l’église et a su retracer, avec Claude Troester, les anecdotes et les liens familiaux du village. Rendez-vous est pris prochainement à Espalion, sur les traces des expulsés.
Devant le vitrail de la Négrette, Marthe Lallement, Francine Druon d’Espalion et son mari, Claude Troester et son épouse, ont partagé des moments émouvants.
Le repas des Aînés
Le conseil municipal a tenu à honorer nos aînés autour d’une table aux couleurs printanières et de petits plats préparés par les élus.
Les échanges amicaux agrémentés de souvenirs et de rires ont ponctué les retrouvailles.
Et dans les coulisses, en amont et en aval du repas, entre préparation, débarras, vaisselle, la cuisine a bouillonné d’énergie.
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Arriance appartient à l’arrondissement de Boulay et au canton de Faulquemont. La commune est incluse dans la Communauté de Communes du DUF, le District Urbain de Faulquemont.
Les horaires d’ouverture de la Mairie au public sont :
le lundi de 14h à 16h et le jeudi de 18h à 19h.
L’école d’Arriance accueille une vingtaine d’élèves dans une classe mixte CE1 et CE2 ; elle appartient au regroupement pédagogique intercommunal avec les villages de Vatimont, Herny et Han-sur Nied.
Le collège de rattachement est le collège Louis Pasteur à Faulquemont.
Les services du secteur :
DUF (Communauté de Communes) : 1 allée René Cassin 57380 Faulquemont
03 87 29 83 50
SEBVF (Syndicat Intercommunal des Eaux) : 13 rue du Moulin 57380 Faulquemont
03 87 29 30 31
Trésor Public : 2 rue de l’Hôtel de Ville 57380 Faulquemont
03 87 00 47 00
Gendarmerie : 10 rue de la Piscine 57580 Faulquemont
17 03 87 00 32 10
Pompiers – SDIS : avenue Jean Monnet 57380 Faulquemont
18 03 87 91 98 05
En 1817, VIVILLE note dans son Dictionnaire du département de la Moselle :
“ARRIANCE,village situé près de la forêt de Remilly, sur un petit
ruisseau qui se jette dans la Nied française, ancienne province de
Lorraine ( duché de Lorraine ), mairie, annexe de la paroisse de Many,
arrondissement de Metz, canton de Faulquemont, à 28 km de Metz, SS.O. de Faulquemont ; population 430 individus, maisons 39, territoire productif 534 hectares, dont 78 en bois ; un moulin.”
Claude Philippe de VIVILLE (1770-1841) est l’auteur du Dictionnaire du Département de la Moselle.
Extrait du livre de JM BENOIT, “Moulins et Meuniers du Pays de la Nied”
Le Moulin du Gravelot : il servait autrefois à moudre le grain et filer la laine. Il a été détruit pendant la Seconde Guerre mondiale et appartenait jusqu’en 1985 à la famille Flamant. Le moulin était situé sur le cours d’un ruisseau prenant sa source entre Many et Herny appelé « haut de fontaine ». Subsistent encore la retenue d’eau et la chute.
En 1817, VIVILLE note dans son Dictionnaire du département de la Moselle :
“ARRIANCE,village situé près de la forêt de Remilly, sur un petit
ruisseau qui se jette dans la Nied française, ancienne province de
Lorraine ( duché de Lorraine ), mairie, annexe de la paroisse de Many,
arrondissement de Metz, canton de Faulquemont, à 28 km de Metz, SS.O. de Faulquemont ; population 430 individus, maisons 39, territoire productif 534 hectares, dont 78 en bois ; un moulin.”
Claude Philippe de VIVILLE (1770-1841) est l’auteur du Dictionnaire du Département de la Moselle.
Extrait du livre de JM BENOIT, “Moulins et Meuniers du Pays de la Nied”
Le Moulin du Gravelot : il servait autrefois à moudre le grain et filer la laine. Il a été détruit pendant la Seconde Guerre mondiale et appartenait jusqu’en 1985 à la famille Flamant. Le moulin était situé sur le cours d’un ruisseau prenant sa source entre Many et Herny appelé « haut de fontaine ». Subsistent encore la retenue d’eau et la chute.
De la rue de l’Etang, s’engage une route qui se transforme en chemin carrossable par temps sec et qui mène au passage à niveau : la Voie Romaine qui relie Metz à Keskastel (Allemagne)
La voie ferrée traversée, la Voie Romaine disparaît au profit des cultures.
On retrouve la voie en se repérant à une avancée de taillis et fourrés qui descend le long du vallon.
Il faudra alors se trouver un passage entre les cultures et la haie. Cette dernière révèle des surprises bien désagréables.
Plastiques et autres déchets non dégradables souillent les sols.
Au sommet de la butte, le promeneur a le choix : devant lui, le chemin rejoint la D931 entre Many et Mainvillers, à sa droite, le chemin longe le coteau vers la route de Many, tandis qu’à sa gauche, s’ouvre une allée boisée menant aux champs.
La commission communication remercie chaleureusement toutes les personnes qui, par leur contribution, ont enrichi le site de leurs articles et de leurs photos.
Communiqué du Maire
Un certain nombre d’habitants se sont plaints de la présence de déjections canines devant les maisons et les usoirs du village. La campagne environnante est suffisamment proche pour ne pas souiller trottoirs, espaces verts, espaces de jeux. Il appartient à chaque propriétaire de faire preuve de civisme en ramassant les déjections ou en emmenant son chien dans un lieu plus approprié. Cette infraction est passible d’une contravention de 1ère classe, soit 35€.
Amélioration de l’éclairage public.
Les techniciens de l’UEM s’activent pour modifier le système d’éclairage. Les ampoules sont remplacées par des LED de 55 watts permettant un éclairage optimisé et des économies d’énergie. Le montant des travaux s’élève à 18665€. Le District Urbain de Faulquemont subventionne à la hauteur de 5000€, la réserve parlementaire de l’ex députée Paolla Zanetti, 7000€, le reliquat étant à la charge de la municipalité.
Les Retrouvailles
Profitant de la Fête Patronale, ceux qui étaient sur les bancs de l’école dans les années 50, se sont retrouvés autour de deux instituteurs retraités, Jacqueline Boutteçon et Paul Hoerner.
Monique Anstotz et Alain Frimat ont orchestré ces retrouvailles !
Les anciens élèves se sont promis de refaire cette rencontre riche en souvenirs, en émotions et en moments fort joyeux.
Les Nouveaux Horaires de l’Ecole
A compter de la rentrée de Septembre 2017, la semaine de 4 jours est appliquée pour les écoles du Regroupement Pédagogique Intercommunal. Les cours auront lieu le lundi, mardi, jeudi et vendredi de 8h40 à 12h10 et de 14h à 16h30.
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Attention empoisonnement !
Une famille de la commune a perdu son animal domestique empoisonné par malveillance. On a le droit de ne pas apprécier chiens et chats, mais de là à empoisonner l’animal du voisin, il y a un abîme à combler, ne serait-ce que de dire au voisin la gêne provoquée par son animal…
L’article 654.1 du Code Pénal punit tout mauvais traitement à un animal domestique.
L’article 655.1 du Code Pénal punit le fait de donner la mort à un animal domestique d’une amende de 1500 € .
Et n’oublions pas que nos jeunes enfants dont la curiosité est naturelle, ont tendance à tout toucher et à tout porter à la bouche.
Novembre 2015 : il y a 75 ans…
L’église paroissiale d’Arriance présente un vitrail offert par la municipalité d’Espalion, en Aveyron. Mais quel est donc le lien qui unit cette ville baignée par le Lot à notre village ?
Ce lien s’est créé, il y a 75 ans, alors que la seconde guerre mondiale était encore à ses débuts et que les habitants des territoires occupés subissaient l’expulsion.
En Novembre 1940 : les Mosellans sont expulsés.
La Deuxième Guerre Mondiale affecte douloureusement les populations civiles : l’Alsace et la Lorraine étaient des territoires allemands et subissaient la germanisation des lieux. C’est ainsi qu’Arriance devint ’Argenchen’, il en fut ainsi pour les autres communes occupées. En Novembre 1940 le Gauleiter Joseph Bürckel (Gauleiter est l’équivalent d’un préfet) ordonna l’expulsion des habitants afin de laisser la place à des populations de langue allemande. La phase d’expulsion s’effectua du 12 au 22 Novembre 1940, les civils furent rassemblés avec leurs effets personnels (ce qu’ils purent porter) et 2000 francs (anciens francs), puis ils furent acheminés en bus vers la gare du Sablon, à Metz pour rejoindre la France libre par le train.
Paroles d’un Expulsé, Georges JACOB : “MES SOUVENIRS SUR L’EXPULSION EN 1940 DES HABITANTS D’ARRIANCE.
Âgé de 13 ans, je me souviens que le 18 Novembre 1940, à 9h du matin, l’occupant allemand envoyait dans notre village autobus et camions pour embarquer nos familles pour une destination inconnue avec 50kg de bagages et 2000 francs (anecdote : j’avais des billets cachés dans la doublure de mes vêtements.) L’occupant a gardé les mineurs et les employés de la SNCF.
Je me souviens de cet embarquement en gare de Metz-Marchandises dans un train peu confortable et de cette arrivée en zone libre accueillis par des troupes françaises qui nous ont rendu les honneurs.
Je me souviens de la célébration du mariage civil, à Arriance, de deux habitants, Firmin DOSDA et Hélène DOULCO, par le Maire, Albert GANDAR le matin du 18 Novembre. Le mariage religieux a eu lieu à Espalion.
Je me souviens de cette arrivée en terre d’accueil où nous fumes reçus par les municipalités et hébergés aussi bien que possible. Les expulsés qui ont été accueillis à Espalion ne sont partis d’Arriance que l’aprés-midi du 18 Novembre 1940. Les familles EBNER – FLAMANT – VEVERT – TROESTER – DOULCO – DOSDA – REBOIS ainsi que l’Abbé WEBER ont été réfugiés à Espalion.
J’en oublie peut-être ou l’une ou l’autre n’est pas allée à Espalion. Les communes d’accueil furent, dans le département du Lot : ESPERE, CAZALS, SALVIAC, LIMOGNE, LES JUNIES, LHERM, PELACOY, commune de FRANCOULES, ISSENDOLUS, SAUZET et dans le département de l’Aveyron, ESPALION.
Durant les années 1940 à 1945, quelques naissances eurent lieu, ainsi que des mariages entre expulsés et jeunes du village d’accueil, des décès furent enregistrés et les dépouilles furent ramenées dans notre cimetière aux frais de l’Etat.
Pendant les années 1940 à 1945, les maisons d’Arriance étaient vides, à part celles occupées par les ’Siedler’,- les colons – qui ont exploités les terres des agriculteurs expulsés. Durant ces années, les familles retenues par l’occupant ont été obligées de se soumettre à l’autorité allemande, avec la peur au ventre que l’un soit incorporé de force dans la Wehrmacht ou au travail obligatoire, l’Arbeitdienst.
Pour le retour à Arriance en 1945, par le train, il était curieux de voir des personnes avec une cage avec poules ou lapins. Le retour a duré 2 jours avant de retrouver un village qui avait subi la guerre, avec des maisons détruites ou très endommagées. Certaines personnes sont allées récupérer des chevaux ou des meubles en Allemagne.”
Extrait du Bulletin Municipal d’Arriance n° 39
Vitrail offert par la ville d’Espalion.
“La Ville d’Espalion (Aveyron) où furent réfugiés en 1940 les expulsés d’Arriance en témoignage d’affection et de sympathie”
Dans la chapelle de l’hôpital d’Espalion se tient une Vierge Noire Pleureuse, dite la Négrette, elle fait partie d’un retable datant de 1777.
75 ans plus tard,
les liens unissant Espalion à Arriance demeurent forts, il y a quelques années, le collège Lucien Pougué de Rémilly a rencontré le collège d’Espalion. Un livre retraçant l’histoire d’Arriance fut envoyé au maire d’Espalion en 1991 et récemment, à la cérémonie du 8 Mai 2015, à Espalion, hommage fut rendu aux expulsés d’Arriance.
A l’occasion de ce 75ème anniversaire, une carte de commémoration émise par la municipalité d’Arriance a été envoyée aux mairies des villes d’accueil.
Grand merci à Georges JACOB, passionné par l’histoire de son village
et qui a partagé souvenirs et anecdotes.
Les commissions du conseil municipal 2014
Depuis le 30 Mars 2014,
Jean-Marc JACOB est maire d’Arriance, Martine MORAINVILLE 1ère Adjointe et Armand ARNOULD, 2ème adjoint.
Les représentants et les commissions
– Représentants à la communauté de communes du district urbain de Faulquemont (DUF) :
Jean-Marc JACOB et Martine MORAINVILLE.
– Représentants au Syndicat des eaux de Basse-Vigneulles Faulquemont (SEBVF)
Armand ARNOULD et Thomas MARTINEZ.
– Représentants au Syndicat Forestier de la Vierge :
Jean-Marc JACOB, Serge GANDAR, suppléant Noël GANDAR.
1. Commission des Travaux et d’Appel d’Offres :
Responsable : Armand ARNOULD, Serge GANDAR, Thomas MARTINEZ, Martine MORAINVILLE, Jean-Marc JACOB.
2. Commission des Finances :
responsable : Jean-Marc JACOB et Martine MORAINVILLE, Armand ARNOULD, Serge GANDAR.
3. Commission des Affaires Scolaires, du Périscolaire et de la Vie Associative :
Responsable : Martine MORAINVILLE et Lydie GALMICHE, Marie-Christine ROYER, Jean-Marc JACOB.
4. Commission de l’Information Municipale, du Bulletin Municipal et du Site Internet :
Responsable : Marie-Christine ROYER et Lydie GALMICHE, Catherine LEROND, Noël GANDAR, Martine MORAINVILLE, Jean-Marc JACOB .
5. Commission Amélioration du Cadre de Vie :
Responsable : Christophe PIDOLLE et Armand ARNOULD, Catherine LEROND, Thomas MARTINEZ, Jean-Marc JACOB.
6. Commission Aménagement du Cimetière, Conseil de Fabrique :
Responsable : Serge GANDAR et Martine MORAINVILLE, Catherine LEROND, Jean-Marc JACOB.
7. Ouvrier Municipal :
Responsable : Armand ARNOULD et Thomas MARTINEZ.
Un peu d’histoire…
Le 9 Février 1948, la Commission Départementale d’Héraldique a été créée.
Le 19 Février 1950, le Conseil Municipal d’Arriance délibère sur la délivrance des armoiries.
Le blason d’Arriance se distingue par :
“DES GUEULES À LA CLEF D’OR FLANQUÉE
D’UNE CROIX DE LORRAINE D’ARGENT
PARTI DE SABLE AU LION D’ARGENT,
ARMÉ, COURONNÉ ET LAMPASSÉ D’OR”
En héraldique, – science des blasons, écus et armoiries,- le terme ’gueules’ indique la couleur rouge, ’de sable’ la couleur noire et ’lampassé’ précise la couleur de la langue de l’animal, ici un lion à la langue d’or.
La clé est l’emblème de la sûreté, et c’est l’ancien symbole de la liberté et de la puissance.
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En 1817, VIVILLE note dans son Dictionnaire du département de la Moselle :
“ARRIANCE,village situé près de la forêt de Remilly, sur un petit
ruisseau qui se jette dans la Nied française, ancienne province de
Lorraine ( duché de Lorraine ), mairie, annexe de la paroisse de Many,
arrondissement de Metz, canton de Faulquemont, à 28 km de Metz, SS.O. de Faulquemont ; population 430 individus, maisons 39, territoire productif 534 hectares, dont 78 en bois ; un moulin.”
Claude Philippe de VIVILLE (1770-1841) est l’auteur du Dictionnaire du Département de la Moselle.
Extrait du livre de JM BENOIT, “Moulins et Meuniers du Pays de la Nied”
Le Moulin du Gravelot : il servait autrefois à moudre le grain et filer la laine. Il a été détruit pendant la Seconde Guerre mondiale et appartenait jusqu’en 1985 à la famille Flamant. Le moulin était situé sur le cours d’un ruisseau prenant sa source entre Many et Herny appelé « haut de fontaine ». Subsistent encore la retenue d’eau et la chute.
Denis Jacob a rédigé un ouvrage de 120 pages collectant des données historiques sur le village d’Arriance. Passionné par l’histoire locale, il livre quelques anecdotes recueillies auprès des anciens.
‹‹ Quand j’avais 14 ans, je jouais au foot dans l’équipe locale. Les joueurs avaient la responsabilité d’organiser en partie la fête du village. En 1989, j’ai créé la section ‘histoire et vie locale’ au foyer rural. Je m’étais engagé à produire un recueil de documents accompagné d’une exposition d’anciennes photographies pour la fête suivante. L’ouvrage a été imprimé à 300 exemplaires. Le premier chapitre qui traite de l’époque romaine a été réalisée par M. Antoine, instituteur au village vers 1954, j’ai retravaillée et enrichie cette étude avec les archives de la préfecture. René Peltier, ancien villageois, m’a confié des extraits du registre du Conseil de Fabrique. Mon arrière-grand-père était originaire de Bambidestroff et il a marié une fille d’Arriance où il s’est installé comme forgeron. Ma grand-mère maternelle me racontait les histoires du village: Arriance était considéré comme un village de sorcières, ces dernières allaient danser le sabbat à l’orée du bois, au lieu-dit ‘la peste’.. Enfants, nous avions peur d’aller à la source de l’Aisne, le ruisseau qui longe Arriance, les anciens disaient que les profondeurs de la source avaient englouti des chevaux et la charrette qui s’étaient avancés trop prés. En 1753, Arriance était une annexe de Herny connu alors pour son commerce de la toile. De nombreux tisserands travaillaient dans le secteur, le moulin de Gravelot fut utilisé comme filature.
En 1850, le chemin de fer a généré des remous pour l’implantation de la gare qui aurait dû être à Arriance. Il semblerait que les paysans d’alors n’étaient pas d’accord pour céder des terres.
Et en 1918, après la libération, l’effigie du Kaiser Guillaume II fut brûlé sur la Voie Romaine. Longtemps, un coin du cimetière, appelé le coin des pendus, était réservé aux dépouilles des suicidés. Ils n’avaient pas droit à un enterrement religieux et le cercueil, qui ne pouvait franchir la porte du cimetière, était porté par dessus le mur d’enceinte. La fête était un moment fort de l’année, elle démarrait le vendredi soir et se terminait par son enterrement le lundi. Les repas de la fête ont débuté en 1976, on allait collecter certains aliments directement chez les habitants…Les bals étaient fréquents, l’abbé Loewenbruck, installé à Arriance en 1911, ‘caillait’- épiait- les amoureux pour les dénoncer dans ses prêches. Les bandes des autres villages voulaient en découdre avec les jeunes d’ici lors des bals…L’année 1958 fut marquée par 13 naissances, Arriance comptait environ 150 personnes. L’électricité fut branchée en 1927, l’eau courante acheminée en 1971.››
‹‹Avant, souligne Eliane Jacob, mère de Denis, trois fontaines alimentaient le village en eau, et quand le gel empêchait l’écoulement, de la paille était placée autour la pompe, puis brûlée pour faire fondre la glace.››
Le 8 Janvier 2018, les Voeux.
Jean-Marc Jacob, entouré de son conseil, a souhaité santé et prospérité à la population avant de dresser le bilan de l’année passée et d’exposer les projets futurs. Le verre de l’amitié a conclu cette cérémonie bien conviviale.
CONDITIONS D’UTILISATION
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Nous vous rappelons que les propos à caractères injurieux, racistes ou diffamatoires, constituent des délits sanctionnés de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 45 000 euros (article 441-1 du code pénal).